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Au IIIème siècle après J.C., le christianisme était une religion minoritaire née au Ier siècle en Palestine et prêchée par les disciples de Jésus Christ. Malgré sa diffusion grâce aux évangélistes, les premiers chrétiens furent parfois persécutés. Dans l’Empire romain, les empereurs n’appréciaient pas ne pas être adorés comme une divinité par les chrétiens. Jusqu’au début du IVe siècle, la foi survivait sous la menace des persécutions de figures comme Néron ou Dioclétien. Le règne de Constantin changea les choses.
Le premier acte marquant de Constantin envers les chrétiens fut la promulgation de l’Édit de Milan en 313, en collaboration avec Licinius. Cet édit mit fin aux persécutions contre les chrétiens et leur accorda la liberté de pratiquer leur foi en toute sécurité. Ce décret représentait une rupture importante avec les règnes des empereurs précédents, où les chrétiens, marginalisés, étaient souvent arrêtés, emprisonnés ou exécutés pour leur refus d’adorer les dieux romains ou l’empereur. En plus de garantir la liberté religieuse, Constantin ordonna la restitution des biens confisqués aux églises durant les persécutions. Cet acte de réparation permit aux communautés chrétiennes de recommencer à s’expandre. Cette mesure fut un premier signe de l’engagement de Constantin envers le christianisme.
Sous le règne de Constantin le Grand, l’Église chrétienne connut un essor significatif grâce à son soutien actif et aux ressources de l’Empire. En 313, l’Édit de Milan, qu’il cosigna avec Licinius, légalisa le christianisme, mettant fin aux persécutions et permettant aux chrétiens de pratiquer leur foi librement. Constantin investit massivement dans la construction d’édifices religieux emblématiques. Il finança plusieurs basiliques et églises, renforçant ainsi la présence chrétienne dans l’Empir
Le clergé bénéficia de privilèges notables, notamment des exemptions fiscales et juridiques, consolidant son statut social. Ces mesures permirent à l’Église d’accroître son influence et d’attirer davantage de fidèles. En soutenant l’autorité des évêques, notamment celle de l’évêque de Rome, Constantin favorisa la centralisation de l’Église, la structurant en une organisation hiérarchique solide. Cette centralisation permit une meilleure coordination des pratiques et doctrines à travers l’Empire. Ainsi, par ses actions, Constantin joua un rôle déterminant dans l’établissement du christianisme comme religion majeure de l’Empire romain, laissant un héritage durable dans l’histoire religieuse et politique.
L’une des plus grandes contributions de Constantin fut la convocation du Concile de Nicée en 325, le premier concile œcuménique de l’histoire de l’Église. Ce rassemblement visait à résoudre les divisions sur les questions de foi, notamment la controverse autour de l’arianisme.
Constantin convoqua ce concile et réunit les évêques de tout l’Empire, offrant ainsi à l’Église une occasion pour débattre et statuer sur les questions fondamentales de la foi chrétienne. Durant ce concile, les évêques établirent la consubstantialité du Père et du Fils et rejetèrent l’arianisme. Cela posa les bases de l’Église et permit une vision universelle de la foi. En plus, d’avoir organisé cette réunion, la présence de Constantin garantissait une autorité pour les décisions prises.
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