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Charles de Foucauld est né en 1858. Orphelin alors qu’il n’est encore qu’un enfant, il est élevé par son grand-père maternel. Il intègre l’école militaire de Saint-Cyr, où il devient officier de l’armée Française dans la cavalerie. A Saumur et dans les autres garnisons qu’il fréquenta, il mène une vie assez dissolue, bien éloigné de la religion.
Il quitte l’armée à 23 ans et part explorer le Maroc. Le témoignage de la foi des musulmans réveille en lui la question de Dieu.
À Paris, guidé par l’abbé Huvelin alors vicaire à l’église Saint Augustin, il retrouve Dieu à 28 ans. Alors que Charles demande à nouveau à rencontrer l’abbé, celui-ci refuse ; il l’invite d’abord à se confesser, puis lui donne la communion. Ce fut l’instant décisif de la conversion de Charles.
Entre 1890 et 1897 il entre chez les Trappistes, part pour la Syrie. En 1897, poussé par sa quête d’un idéal de pauvreté, d’abnégation et de pénitence il quitte la Trappe pour devenir ermite. Il se rend trois années en Palestine, à Nazareth.
Ordonné prêtre à Viviers en 1901, il est envoyé dans le Sahara algérien. Il veut rejoindre, « les plus délaissés, les plus abandonnés », en « frère universel ». Il vit avec les berbères prêchant non pas par les sermons mais par son exemple, il étudie la culture des Touaregs, publie le premier dictionnaire touareg-français. Ses travaux sont une référence pour la connaissance de cette culture.
Le soir du 1er décembre 1916, il meurt par balle alors qu’une bande armée avait encerclé sa maison. Il est très vite considéré comme un martyr, faisant l’objet d’une grande vénération. Il est enterré à El Goléa à l’ombre de l’église Saint Joseph.
C’est près de cent ans plus tard qu’il est béatifié, le 13 novembre 2005 par le pape Benoît XVI. Il sera canonisé le 15 mai 2022 par le pape François. Il est fêté le 1er décembre.
A Saint Augustin (Paris VIII), le confessionnal est toujours là, précieusement conservé. Des lettres et des objets personnels ont été mis en dépôt par la famille de saint Charles de Foucauld. Une vitrine contient la maquette du fortin devant lequel il fut assassiné. Un peu plus loin, plusieurs souvenirs sont conservés : une de ses premières biographies, des correspondances avec sa famille, une reproduction de ses carnets de dessins, ainsi que trois mouchoirs faits par lui.
De nombreux souvenirs de Charles de Foucauld restent visibles à Tamanrasset et dans son ermitage de l’Assekrem.
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